Historique

Le Conseil central de la Gaspésie a été fondé le 12 avril 1965. Des syndicats des pêcheries, des employés de commerce, des employés de la construction et de l’Hôpital de Chandler se sont réunis à Chandler pour établir les premières structures régionales pour le territoire de la Gaspésie.

Au 10e congrès du Conseil central de la Gaspésie, tenu à Gaspé en mai 1978, les congressistes ont adopté une résolution permettant l’affiliation des syndicats CSN existant dans l’archipel des Îles-de-la-Madeleine. C’est à ce même congrès que l’on modifiait les structures du Conseil central pour créer un cinquième secteur soit celui des Îles-de-la-Madeleine. Finalement, une analyse de nos archives nous indique que l’appellation de Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CSN) est apparue pour la première fois lors du congrès régulier de novembre 1981.

En plus de 50 ans d’existence de notre Conseil central, les délégations des syndicats sur nos territoires ont adopté un nombre important de résolutions lors des instances syndicales. Fait à noter, ce qui retient particulièrement notre attention lors d’un survol de ces résolutions, c’est la constance des orientations pour la protection et le développement de conditions de travail et de vie pour les diverses communautés vivant dans l’une ou l’autre des régions de la péninsule gaspésienne et de l’archipel des Îles-de-la-Madeleine. Ces orientations s’inscrivent en ligne droite dans les trois principes à la base de notre Mouvement CSN soit : l’autonomie, la démocratie et la solidarité. Une attention particulière est également apportée aux enjeux propres à notre région ainsi que la volonté de mettre sur pied des services de proximité pour tous les membres.

Ce que nous révèle l’analyse des résolutions débattues par les centaines de délégué-e-s qui se sont succédé durant toutes ces dernières années s’articule autour des trois axes suivants :

1. une volonté de mettre en œuvre des actions pour un développement local et régional respectant le milieu naturel et humain;
2. une volonté de préserver voire même d’améliorer nos services publics (éducation, santé et services sociaux, fonction publique) comme moyen d’une réelle redistribution de la richesse;
3. une volonté de soutenir les syndicats au quotidien en rendant disponibles des outils de communications, de formations et d’administration.

Le CCGIM continuera de défendre les intérêts de ses syndicats affiliés et de ses membres avec toute sa capacité, et ce, dans toutes les sphères possibles.