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Se syndiquer

Pour se faire respecter

Pour le respect syndical

Depuis plus d’un an, le secteur public est en négociation avec le gouvernement libéral. Comme vous le savez, cette négociation avance très lentement et il n’y a eu aucune concession réelle du gouvernement Couillard. Nous sommes devant une offre salariale qui n’en est pas une. Offrir un gel salarial sur deux ans, c’est dire aux gens vous allez vous appauvrir. Nous sommes aujourd’hui venus manifester devant l’Hôpital de Gaspé pour dénoncer la lenteur des négociations.

Par ces offres ridicules, le gouvernement nous méprise totalement. En nous disant que nous devons nous serrer la ceinture alors qu’ils désirent se donner des augmentations de salaire considérables. Nous sommes devant un système où les amis du parti et les élites de la société sont jugés suffisamment importants pour recevoir des augmentations de salaire. « Pour quelle raison les travailleurs du secteur public sont les seuls à devoir se serrer la ceinture? » lance le président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Jacques Mimeault.

Nous avons aussi un autre objectif derrière cette manifestation. Nous voulons dénoncer de nouveau la répression que certains de nos membres et nos syndicats vivent en ce moment. Nous avons un employeur qui semble croire que quelques autocollants sur un mur, ça nécessite le dépôt de plaintes à la Sureté du Québec et de poursuites judiciaires subséquentes. Madame Duguay, retirez ces plaintes, il en va des relations de travail des prochaines années.

Pour Pierre Patry : « Il est inacceptable de donner 1.3 milliard de dollars à une entreprise privée comme Bombardier et de l’autre côté proposer un gel salarial aux travailleuses et travailleurs du secteur privé. Oui, Bombardier est un moteur de développement économique, mais l’enrichissement des 400 000 membres du Front commun, c’est aussi du développement économique. » Nous devons être constants et arrêter de percevoir les dépenses salariales de l’état comme une perte et commencer à les voir comme un investissement direct dans l’économie du Québec.

La CSN regroupe plus de 325 000 travailleuses, dont 170 000 œuvrent dans les réseaux publics de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et des organismes gouvernementaux. Leurs conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015.

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