Gaspé, le 26 novembre 2014, 75 travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui pour protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal et entamer la Grande cassure dans les relations de travail.
Les travailleurs ont décidé de faire une manifestation sur le pont de Gaspé, pour s’inscrire dans une série d’actions de perturbations qui se sont déroulées à la grandeur du Québec aujourd’hui.
« Les gens ont décidé de se réunir aujourd’hui pour exprimer encore une fois leur indignation face au projet de loi 3. Ils sont aussi ici pour dire leur intention de résister à cet assaut inqualifiable envers les travailleurs tant que le gouvernement n’aura pas choisi de reculer », a expliqué d’entrée de jeu le président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Jacques Mimeault.
Grande cassure
« Avec le projet de loi 3, il est tout à fait illusoire de penser que les relations employeurs-travailleurs resteront au beau fixe, a ajouté Jacques Mimeault. La Grande cassure se concrétisera de différentes façons dans les villes au Québec, selon ce que les syndicats décideront. Cela pourrait notamment passer par le boycott complet ou partiel des comités de travail ou encore par l’application stricte des conventions collectives ou de la loi sur la santé et sécurité au travail. »
Ça ne passe pas
« Le projet de loi 3 n’est qu’un instrument mis au service des villes pour leur permettre d’augmenter leurs revenus sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Nous allons continuer à nous battre coûte que coûte pour que le gouvernement fasse marche arrière dans cette entreprise profondément injuste et injustifiée », a pour sa part affirmé Jacques Mimeault.
Une lutte de tous les instants à venir
« Nous ne demeurerons pas les bras croisés vis-à-vis la démolition de nos régimes de retraite et d’un instrument d’épargne majeur au Québec. Nous l’avons dit et redit, nous allons nous battre jusqu’au bout pour empêcher le gouvernement de s’en prendre délibérément à tous les travailleurs du Québec, aux aînés, aux femmes, aux jeunes, et j’en passe. Le gouvernement doit nous laisser négocier, n’en déplaise à Lucienne Robillard et à son rapport sur la Commission de révision des programmes » a finalement conclu Jacques Mimeault.
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Renseignements :
Jacques Mimeault, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, (418)782-6825.
Jean-Sébastien Martineau, conseiller SAMVR, (418)680-3987.