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7 octobre 2012 – Journée mondiale pour le travail décent

[headline][/headline]Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate[headline][/headline]

Journée mondiale pour le travail décent

7 octobre 2012

Chandler, le 4 octobre 2012 – Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CSN) joint sa voix à des milliers d’autres pour célébrer la cinquième Journée mondiale pour le travail décent. Depuis 2008, la Confédération syndicale internationale convie l’ensemble des organisations syndicales et sociales partout dans le monde à revendiquer le droit à un travail décent, le droit à la syndicalisation et le respect des travailleuses et des travailleurs.

En 2012, la campagne québécoise met l’accent sur le droit à la syndicalisation et vise à illustrer les avantages indéniables de la solidarité dans les milieux de travail et, plus largement, dans les milieux sociaux. Cette solidarité naît généralement à la suite d’injustices et d’iniquités vécues par des individus qui décident, au final, de se regrouper pour améliorer leurs conditions et leur sort.

Alors que la crise mondiale impose une précarité accrue et de nouveaux reculs des conditions de travail dans plusieurs domaines, aux quatre coins du monde, particulièrement chez les femmes et les jeunes, la syndicalisation constitue un rempart contre ceux-ci. Voilà pourquoi le thème de cette année interpelle directement les personnes qui vivent cette précarité au travail.

Le taux de syndicalisation en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine est d’environ 40 %, ce qui est semblable à l’ensemble du Québec. On retrouve la grande majorité des syndiqués dans le secteur public et ils ont souvent de meilleures conditions de travail par rapport au privé. « Pour nous, c’est surtout au niveau du secteur privé, affirme le président du CCGIM (CSN) Éric Boulay, que s’adresse la Journée mondiale du travail décent. Dans le privé, on y retrouve des emplois précaires, de bas salaires, l’absence de régimes de retraite ou d’assurances.  Lors de cette journée, la CSN désire rappeler qu’un rapport de force s’installe dans un milieu de travail avec la présence d’une organisation syndicale, ce qui assure généralement de meilleures conditions et des avancées constantes de celles-ci. Voilà pourquoi cet important enjeu a été retenu. Le 7 octobre, revendiquons un travail décent pour toutes et tous! »

Affilié à la CSN, le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CSN) regroupe plus de 4 300 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de 75 syndicats. Fondée en 1921, la CSN représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, autant dans le secteur public que privé.

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Pour informations : Éric Boulay, président du CCGIM (CSN), 418 782-6825 (cell.)

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